10 novembre 2021
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M GABTENI Karim

Horus Intérim (01 49 49 19 00)

En préambule, je voudrais préciser qu’il n’est pas dans mes habitudes de complimenter ou de faire des témoignages lénifiants. Il m’est plus facile de « charger »que de complimenter, histoire de réserve naturelle. Je le fais par contre plus facilement alcoolisé, désinhibé. Mais je ne vais pas boire avant d’écrire. J’ai rencontré, coopté, Philippe TOURNIER, me suis présenté en quelques mots et en moins de deux minutes, celui-ci m’a répondu avec un grand sourire « ça me va très bien ! ». Je venais de lui expliquer, il y a 13 ans que je ne connaissais rien au travail temporaire mais j’étais très motivé. J’ai toujours eu la chance de travailler sans pression, sereinement en ayant les moyens et les motivations pour le faire.

Quelques années plus tard, en dépit des réticences de ceux qui préféraient me conserver salarié dévoué et rentable, il m’a donné l’opportunité de m’associer à un nouveau projet.
Bien entendu, il avait senti la nécessité de me lancer un nouveau challenge alors que je n’étouffais et commençais à tourner en rond. Quel flair, quel manager !
Bref, je n’ai eu qu’à me satisfaire de ces années de collaboration.
J’ai rencontré un homme juste, honnête et droit. Peut être trop à mon goût.
J’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas l’être avec tous. Mais bien sûr nous n’avons pas le même âge. Gloire à toi, « Saint TOURNIER » !
Il a su motiver ses équipes, n’hésitant pas fréquemment à les rencontrer, déjeunant ou dinant avec eux. Bref, ne se contentant pas d’être le vil financier que l’on m’avait décrit.
Bien qu’étant un chef d’entreprise, soucieux de le rentabilité de ses placements, il toujours été, de mon point de vue humain et toujours proches de ses collaborateurs, salariés ou associés.

Je regrette juste de ne pas le voir aujourd’hui, plus souvent.
Il y a quelques années, j’ai rencontré Jean Pascal. J’ai, dans un premier temps, craint, qu’il ne puisse reprendre dignement le flambeau.
Difficile d’être le « fils de ». J’ai longtemps cru que le costume soit surdimensionné pour lui. Interrogations, oppositions, mises au point.
Je suis, aujourd’hui, content de retrouver chez Jean Pascal, JP, ce qui m’a toujours plu chez Philippe… Grosse erreur que de chercher une copie.
JP, a su, petit à petit, montrer et imposer son intègre personnalité en héritant de l’honnêteté de Philippe.
Aujourd’hui, je suis heureux de travailler avec lui, car je retrouve en lui une continuité dans le travail accompli.